dessin cartographique
numérique évolutive,
2019 - 2022
numérique évolutive,
2019 - 2022
La cartographie est une représentation par schémas de phénomènes physiques. Elle me permet de faire coexister une multitude de déplacements et d'événements propre à une même histoire : celle de ma famille.
Ici je trace, à l'aide de ma mémoire, les chemins parcourus par mes parents et frères et sœurs entre le Mali, la France et autres espaces qu'ils ont plus ou moins habités.
Si le cartographe-géographe élabore un langage par différents codes graphiques afin de faciliter l'accès à l'information, ma cartographie débute par une enquête. Elle s'est construite comme un tableau de recherche de détective, avec des informations incomplètes, éparses qui se sont accumulés. C'est un espace de réfléxion en constante évolution : certaines choses seront prolongés et d'autres effacés.
Je dessine des chemins et temporalités multiples qui se mêlent, s'arrêtent brusquement, parfois, pour reprendre ailleurs. Je dessine plusieurs territoires mémoriels : instables, impalpables. Je m'attache à la subjectivité de celui qui se souviens, moi y compris.
Dans l'imaginaire collectif la cartographie est vu comme un calque de la réalité, ma cartographie ne fait pas état d'une réalité narrative ou chronologique de mon histoire familiale mais donne plutôt accès vers la complexité d'une mémoire familiale et de l'impossibilité à saisir son ensemble.
Ici je trace, à l'aide de ma mémoire, les chemins parcourus par mes parents et frères et sœurs entre le Mali, la France et autres espaces qu'ils ont plus ou moins habités.
Si le cartographe-géographe élabore un langage par différents codes graphiques afin de faciliter l'accès à l'information, ma cartographie débute par une enquête. Elle s'est construite comme un tableau de recherche de détective, avec des informations incomplètes, éparses qui se sont accumulés. C'est un espace de réfléxion en constante évolution : certaines choses seront prolongés et d'autres effacés.
Je dessine des chemins et temporalités multiples qui se mêlent, s'arrêtent brusquement, parfois, pour reprendre ailleurs. Je dessine plusieurs territoires mémoriels : instables, impalpables. Je m'attache à la subjectivité de celui qui se souviens, moi y compris.
Dans l'imaginaire collectif la cartographie est vu comme un calque de la réalité, ma cartographie ne fait pas état d'une réalité narrative ou chronologique de mon histoire familiale mais donne plutôt accès vers la complexité d'une mémoire familiale et de l'impossibilité à saisir son ensemble.




La carte est ensuite développé dans une forme interactive qui me permet d’incorporer des images d’archives, des témoignages audios tirés du podcast Naam. Plusieurs chemins de lectures de cette même carte sont ainsi déployés par le lecteurs.





