dessin, 9 vidéos entre 40 secondes et 2 minutes, texte, images ©theanonymousproject, crayon sur calque, 21 x 14,8 cm, 2022
Ko ni ké veut dire c’est qui ça en
soninké: une formule que j’emploie
souvent lorsqu’on feuillette les
albums photo avec ma mère. Je ne m’y vois pas souvent d’ailleurs.
Je deviens alors obsédé par cette
enfant que j’étais. À la manière de Boltanski, tout au long de son
œuvre, je veux me fabriquer une
enfance idéale. Cela commence par
me fabriquer des photos d’enfance.
Par la collecte sur internet, je trouve les images qui me serviront à construire ma revanche sur mon enfance volé, par mon histoire, par ma mémoire. C’est la superposition de ses images empruntées/volées et du tracé des lignes et des masses sur le calque que je tire une enfance fantasmée.
Les textes qui défilent sont là comme pour rester encré dans le réel. Ce sont des bribes de souvenirs entre le Mali et la France que je situe de la tendre enfanc à mes 8 ans juste avant notre retour en France. Elles défilent dans un rythme saccadé entre l’adulte se remémorant et l’enfant titubant sur les mots.
Par la collecte sur internet, je trouve les images qui me serviront à construire ma revanche sur mon enfance volé, par mon histoire, par ma mémoire. C’est la superposition de ses images empruntées/volées et du tracé des lignes et des masses sur le calque que je tire une enfance fantasmée.
Les textes qui défilent sont là comme pour rester encré dans le réel. Ce sont des bribes de souvenirs entre le Mali et la France que je situe de la tendre enfanc à mes 8 ans juste avant notre retour en France. Elles défilent dans un rythme saccadé entre l’adulte se remémorant et l’enfant titubant sur les mots.






